
Ce coaching a une vocation d'information et de soutien et ne saurait se substituer aux expertises professionnelles
Coach bénévole

by Gérard PIARD - 06 10 81 30 80 - gpuxelles@gmail.com
Mise à jour : 15 mai 2025



Accompagner les premiers
gestes du deuil


La perte d'un proche bouleverse tout. Dans le tumulte des émotions, il est souvent difficile de savoir quoi faire, par où commencer.
Ces articles bienveillants offrent des repères pratiques et humains pour vous accompagner, pas à pas dans les premiers moments du deuil

Comment organiser des obsèques ?
Quand survient le décès d’un proche, il faut prendre des décisions importantes en peu de temps, souvent dans un contexte de grande émotion. Voici les étapes essentielles à connaître pour organiser des obsèques, en respectant les convictions, religieuses ou non, de la personne défunte.
1. Où reposera le corps ?
Après le décès, le corps peut rester temporairement à l’hôpital, en maison de retraite ou en chambre funéraire (souvent jusqu’à six jours). Ces lieux permettent aux proches de se recueillir avant la mise en bière.
2. Inhumation ou crémation ?
C’est la première décision à prendre avec les pompes funèbres :
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L’inhumation (enterrement) reste la plus pratiquée, notamment dans les traditions catholique, juive ou musulmane. Elle se déroule généralement au cimetière.
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La crémation, de plus en plus fréquente, consiste à brûler le corps ; les cendres peuvent être conservées ou dispersées, selon la volonté du défunt. Elle est acceptée par la religion catholique
Respecter les convictions religieuses est ici essentiel.
3. Le choix du cercueil et des soins
Il faudra choisir un cercueil (formes, matériaux, emblèmes) et décider des soins à apporter au corps (toilette mortuaire, habillage, soins de présentation). Ces gestes ont pour but d'honorer le défunt avec dignité, tout en respectant ses croyances et celles de sa famille.
4. Quelle cérémonie organiser ?
La cérémonie permet de rendre hommage et de dire adieu. Trois grandes options s’offrent aux familles :
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Cérémonie religieuse (catholique, protestante, juive, musulmane, orthodoxe…) : elle est conduite par un ministre du culte.
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Cérémonie laïque : conduite par un maître de cérémonie, centrée sur le souvenir et la parole des proches.
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Mixte ou personnalisée : selon les volontés du défunt.
Il est fondamental de respecter ses dernières volontés, en lien avec les traditions qui lui étaient chères.
Besoin d’aide ?
Ne restez pas seul. Des professionnels du funéraire et des accompagnants peuvent vous aider à faire les bons choix. Tournez-vous également vers votre paroisse pour organiser un hommage fidèle à l’identité spirituelle du défunt.
Choisir un texte pour un enterrement : un hommage en mots
Lorsqu'un être cher nous quitte, les mots peuvent devenir des alliés précieux pour exprimer notre peine, honorer sa mémoire et partager nos souvenirs. Qu'il s'agisse d'une cérémonie religieuse ou laïque, le choix d'un texte lu à voix haute offre un moment de recueillement et de connexion entre les proches.
Ce guide vous propose des pistes pour sélectionner un texte adapté à la personnalité du défunt et au ton souhaité pour la cérémonie
Types de textes à considérer
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Textes religieux : Psaumes, évangiles ou prières apportent une dimension spirituelle et réconfortante.
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Poèmes : Des auteurs comme Paul Éluard ou Victor Hugo offrent des mots touchants sur l'absence et le souvenir.
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Extraits littéraires : Des passages de livres ou de lettres célèbres peuvent évoquer des sentiments profonds.
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Discours personnels : Rédigés par un proche, ils permettent de partager des anecdotes et des souvenirs uniques.
Conseils pour le choix du texte
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Réfléchir à la personnalité du défunt : Était-il croyant, poétique, réservé ou extraverti ?
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Considérer les préférences de la famille et des proches : certaines lectures peuvent résonner plus fortement avec l'assemblée.
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Adapter la longueur du texte : un texte trop long peut perdre l'attention, tandis qu'un texte trop court peut sembler insuffisant.
Conserver ou disperser les cendres : que dit la loi ?
Depuis la loi du 19 décembre 2008, les cendres issues d’une crémation sont considérées comme un corps à part entière. Elles doivent donc faire l’objet d’un traitement respectueux, conforme à la dignité due aux défunts.
Conserver les cendres
Il est possible de conserver les cendres dans une urne, à condition que celle-ci soit :
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Déposée dans une sépulture familiale,
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Placée dans un columbarium (espace dédié dans un cimetière),
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Ou, dans de très rares cas, conservée dans une propriété privée, sous réserve d’une autorisation exceptionnelle du préfet.
À noter : La loi interdit de garder une urne à domicile de manière durable, même par amour ou attachement. Cette règle vise à protéger à la fois la mémoire du défunt et l’équilibre des vivants.
Disperser les cendres
La dispersion est autorisée :
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En pleine nature (mer, montagne, forêt...), loin des voies publiques,
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Dans un jardin du souvenir aménagé dans certains cimetières.
Il est interdit de disperser les cendres :
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Sur la voie publique,
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Dans un jardin privé,
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Ou dans un cours d’eau (rivière, fleuve…).
Obligation de déclaration
Dans tous les cas, le lieu de dépôt ou de dispersion des cendres doit être déclaré à la mairie du lieu de naissance du défunt, afin d’être inscrit dans les registres d’état civil.
Ce texte peut être signé ou introduit par une phrase personnelle comme : “dans le respect de la mémoire de la personne disparue, il est important de connaître les règles légales en matière de conservation ou de dispersion des cendres. Ce rappel vise à accompagner les familles avec clarté et sérénité.”
Un mot personnel
En tant que catholique pratiquant, je recommande volontiers (sans être actionnaire !) le Service Catholique des Funérailles, dont l’accompagnement humain et respectueux de la foi (1) m’inspire confiance.
Bien entendu, chacun reste libre de s’adresser à la structure funéraire de son choix, selon ses convictions, ses souhaits ou ses habitudes.
(1) Pas besoin d'être croyant pour faire appel à cette structure














